La co-propriétaire française du “Sultana Residence”, hôtel de charme de Zarzis, nous a fait parvenir la plainte qu’elle a déposée le 7 juin au commissariat régional au Tourisme de Djerba. La plage de l’hôtel, à la suite d’une manifestation autorisée, a été vandalisée.
Anne Piazza M’Charek, une Française qui gère le Sultana Residence à Zarzis avec son époux, s’est plainte au commissariat régional au Tourisme de Djerba à la suite “d’actes de vandalisme” intervenus le 2 juin :
“parasols arrachés, intrusion par des individus barbus et autres munis de pelle et pioche en vue de déraciner les quelques palmiers et ceci devant nos clients”.
Le motif : “La plage est à tout le monde”.
Dans sa plainte, la propriétaire du Sultana se demande si la plage appartient “encore aux touristes après cette agression”. Elle précise qu’elle possède depuis 1994 “une autorisation temporaire des sols”. Par ailleurs, toujours dans sa plainte, Anne Piazza, note que des pêcheurs ont occupé “le ponton avec leur canne à pêche”. Elle argumente : “la plage est à tout le monde, mais le ponton ce n’est pas la plage, il est privé pour nos clients, s’ils viennent encore”. Les propriétaires ont aussi écrit au gouverneur de Médenine :
“Pourquoi tant d’acharnement contre un établissement qui est en règle. Peut être parce que je suis Française et catholique dans un pays musulman !” L’ambassadeur de France a aussi été prévenu : “Que veut dire cette nouvelle manifestation contre notre établissement ? Les Français investissant en Tunisie sont-ils devenus indésirables ?”
Le quotidien du tourisme