(…) Vous êtes allé voter ce week-end ?
Bien sûr. Et je suis un mec de gauche, c’est écrit sur ma tête. Mais je vote par défaut, parce qu’aucun parti ne me représente vraiment. Et comme d’autres ne me représentent vraiment pas… (rires) L’élection de Hollande ne me donne pas beaucoup d’espoir, mais j’attends quand même de voir avant de juger. Les premières semaines, où il s’est attelé à “déstariser” les ministres, sont très encourageantes.
La politique, c’est sérieux, il y a des vies, des familles en jeu.
Mais je m’y intéresserai vraiment le jour où la diversité française sera vraiment représentée.
Là ce qu’on a, c’est comme le ravalement d’un immeuble de banlieue : on maquille la façade pour cacher le fait que ce qui est derrière n’a pas du tout changé.
Métro