Un Aixois a été condamné à un an de prison pour avoir frappé le propriétaire de l’engin
Bilan : une ITT de 45 jours, et notamment une fracture à la jambe et une entorse au poignet.
“Les vigiles, explique le président Michel Allaix, ne comprennent pas ce qu’il en est. Peut-être n’ont-ils pas souhaité prendre un mauvais coup…”.
Grâce à la vidéosurveillance, en tout cas, les enquêteurs de la Sureté d’Aix identifient un jeune. Abderrahmene Hasfi, 20 ans, a comparu devant le tribunal correctionnel. Et s’il reconnaît avoir porté des coups, c’était juste pour se défendre, soutient-il. “C’est lui qui m’a tapé d’abord”, crache-t-il en désignant le plaignant du menton. Le juge stipule que sur les images de vidéosurveillance, “les choses ne se passent peut-être pas comme ça”, puis il s’interroge tout haut sur la façon dont le quad a été dérobé devant chez Laurent.
Hafsi, lui, n’en sait rien : “Alors moi j’étais devant chez moi et des collègues sont passés. Ils m’ont prêté le quad mais ils m’ont bien dit qu’il était pas volé. Après je suis tombé en panne alors il a fallu que j’aille à l’essence”. Le président, s’il était taquin, pourrait presque s’interroger : “Alors vous, quand vous empruntez un quad, vous demandez s’il n’est pas volé…” Et qui est ce collègue qui a prêté le quad volé la veille ?
Alors là, le prévenu ne sait pas trop. Le tribunal obtiendra seulement un prénom. Omar. (…)
La Provence ( merci à Lilib )