Deuxième partie de l’article d’Olivier Estèves, maître de conférences à l’université de Lille-III, sur l’internationale des «invisibles».
Ceux qui dévisagent la France et mettent en péril son héritage culturel et gastronomique sont, paraît-il, les «communautaristes» avec leurs kebabs ou ceux qui occupent quelques rues de l’Hexagone pour prier.
À l’image des bourgeois de la fin des années 1930 qui «gémissaient de chercher désormais en vain le ‘bon pauvre’ déférent des romans de Mme de Ségur», une partie des majorités blanches de nos pays occidentaux assiste avec crainte ou agacement à la montée des revendications d’enfants ou petits-enfants d’immigrés dont la docilité avait jadis été appréciée : malgré la différence entre ces deux situations historiques, on perçoit une même hantise du déclassement, qui ferait tomber tout en bas de l’échelle. [….]
C’est pourquoi extrême droite et sites ultra-laïques en France occultent de façon quasi systématique les référents économiques et les évolutions structurelles dans leur discours, sauf à pointer de façon générale les élites politiques européennes et l’«européisme», concept aussi vague que ne l’est, d’ailleurs, celui d’«euroscepticisme». [….].
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