La défaite du leader du Front de gauche à Hénin-Beaumont confirme la leçon du scrutin présidentiel : la gauche de la gauche n’est pas parvenue à convaincre les classes populaires. (…)
Les classes populaires, contrairement au postulat mélenchoniste, ont les pieds sur terre. Elles se méfient de la radicalité verbale qui recouvre avant tout l’irréalisme. Aussi bien,
un candidat qui proclame à tous vents que l’immigration ne pose aucun problème ne saurait remporter un grand succès auprès des ouvriers et des employés, qui craignent la concurrence d’une main d’œuvre sous-payée et corvéable à merci. (…)