Les prostituées vendent leur charme sur les trottoirs bordelais dans le quartier de Belcier et sur les boulevards. Elles sont arrivées en France il y a quelques mois. Leur billet d’avion et les démarches pour favoriser leur accueil sur le territoire (titre de séjour, hôtel, etc.) sont assurés par l’un des proxénètes installé à Paris. […]
En retour, les filles s’engagent à rembourser plusieurs dizaines de milliers d’euros pour retrouver leur liberté après trois ou quatre ans passés sur le trottoir. Le règlement de cette dette est effectué via le système occulte appelé « Hawala ».
L’argent ainsi récolté était transféré vers le Nigéria, soit directement par virement ou, le plus souvent, par des convoyeurs via des pays du Maghreb.[…] Les prostituées et leurs familles restées au Nigéria sont menacées de subir un mauvais sort si elles désobéissent.
Sud-Ouest
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