(…) Il était un temps où il était ringard de s’amasser dans les stades pour encourager l’équipe de France de football en chantant à l’unisson la Marseillaise.
A cette époque il ne naissait pas tous les trois jours de polémique liée au drapeau national. Ce drapeau était un élément représentatif d’une identité parmi d’autres symboles. Il n’était certainement pas considéré comme une icône dont la “profanation” devrait, pour beaucoup, mener son auteur en prison. Seule l’extrême droite vénérait cet objet et considérait la nation comme une valeur suprême.
Avec la droitisation de la pensée, la donne a changé. Le patriotisme semble de retour.
Mais moi, je ne suis pas fier d’être français. (…)
L’Express