En une demi-heure hier midi, ministres, conseillers de l’Elysée, dirigeants socialistes sont passés de la stupeur à la consternation. En cause : un incroyable tweet de Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République, pour soutenir le dissident PS Olivier Falorni, qui défie Ségolène Royal, en difficulté dans sa circonscription de La Rochelle (Charente-Maritime).
Les deux femmes ne se supportent pas. En privé, Royal appelle Trierweiler « qui vous savez ».
Quant à cette dernière, qui n’avait pas voté pour la socialiste en 2007, elle met un soin particulier à tenter de faire oublier le passé commun de l’ex-couple. « Durant la campagne, elle a tout fait pour tenir à l’écart ceux qui lui rappelaient cette époque, comme Julien Dray et Jean-Pierre Mignard », témoigne un proche de Hollande.
Lors d’un meeting à Rennes, le 4 avril, elle a même « piégé » Royal, en la forçant à lui serrer la main sous l’objectif des caméras et des photographes qu’elle avait fait convoquer. Royal s’est sentie blessée.
« Plus jamais ça… » avait-elle réagi dans un SMS adressé à Manuel Valls, soupçonné d’avoir orchestré l’opération.