La patronne du PS a dénoncé ce mardi l’attitude de l’UMP et “les passerelles” tendues vers le Front national. Elle cible notamment Nadine Morano et Christian Estrosi.
Martine Aubry a dénoncé ce mardi, à propos du “ni-ni” de l’UMP (ni PS, ni FN), les “passerelles” mises par ce parti de façon “de plus en plus claire” avec le FN.
Elle estime par ailleurs que l’hebdomadaire d’extrême-droite Minute devenait “le journal officiel de l’UMP” après l’entretien accordé par Nadine Morano cette semaine. Ces derniers mois, plusieurs figures de l’UMP dont Thierry Mariani et Gérard Longuet ont accordé comme elle une interview à Minute.
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“La semaine dernière M. Chassain (candidat UMP dans les Bouches-du-Rhône, ndlr) s’exprimait dans Minute, il a retiré sa candidature hier pour soutenir le Front national contre Michel Vauzelle. Aujourd’hui c’est Mme Morano qui s’exprime aussi dans Minute pour en appeler aux voix du Front national comme elle l’a fait dès dimanche soir”, a énuméré la patronne du PS.
“Puis c’est M. Estrosi qui dit qu’il n’y a aucune valeur commune avec le Parti socialiste.
Donc finalement nous sommes seuls aujourd’hui à défendre la République”, a-t-elle ajouté. “C’est la raison pour laquelle il faut un rassemblement de toute la gauche, des Républicains, autour des candidats dimanche prochain de la majorité présidentielle, autour de François Hollande”, selon elle. “La formule de l’UMP est ‘ni Front national, ni Front républicain’, ils auront et la défaite et le déshonneur”, a-t-elle conclu.
L’Express