Alain Juppé a accusé Jean-Luc Mélenchon d’entretenir des «relations sulfureuses» avec des personnalités se disant «antisémites», comme le compositeur grec Mikis Theodorakis, voyant là un motif pour le PS de «s’expliquer» sur ses alliances avec l’«extrême gauche». L’entourage du chef de file du Front de gauche a aussitôt parlé de «mensonges grossiers sans aucun fondement».
Mikis Theodorakis «affiche aujourd’hui sa foi antisémite. C’est un copain de M. Mélenchon», le leader du Front de gauche, «voilà, cela ne gêne pas le PS»,
a déclaré le maire UMP de Bordeaux sur France Inter. «Référez-vous aux déclarations de l’intéressé (Theodorakis) qui dit “je suis antisémite et antisioniste”», a insisté l’ancien ministre des Affaires étrangères qui a ajouté:
«M. Mélenchon entretient des affinités sulfureuses avec des personnalités qui se disent antisémites.»
«Le PS ferait bien de s’expliquer sur ses alliances avec l’extrême gauche» car le Front de gauche appartient «évidemment» à l’extrême gauche, a ainsi souligné Alain Juppé, notant encore: «Quand on prône l’insurrection civique, la lutte des classes, piquer l’argent dans la poche des gens parce qu’ils sont riches…» Sans citer de nom, l’ex-ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet avait accusé lundi soir sur France 2 Jean-Luc Mélenchon d’accueillir «sur son site Internet des gens qui font profession d’antisémitisme».
«Est ce que l’antisémitisme de gauche c’est mieux que l’antisémitisme de droite?», avait-elle demandé (…)