François Rebsamen (PS), le président du groupe socialiste au Sénat, a estimé mercredi sur France Info, que les digues anti-FN qu’avait voulu dresser Jacques Chirac avaient été remplacées à droite par des «passerelles».
«Là où les digues avaient été mises entre l’UMP et le Front national par Jacques Chirac notamment et d’anciens responsables de l’UMP, aujourd’hui, ce sont des passerelles qui sont posées.» a-t-il déclaré.
«Nicolas Sarkozy, pendant cinq ans, a cassé ces barrières, tendu des perches», a dit le maire de Dijon. «On est dans une période où la xénophobie fait rage. Heureusement, il va rester, j’en suis sûr, des conservateurs, républicains, libéraux, qui vont refuser ce passage avec le Front national. C’est mortifère pour l’UMP, c’est surtout dangereux pour la République», a-t-il jugé.
Le Point