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Quatre employés de la Cour pénale internationale (CPI) sont détenus pour espionnage en Libye depuis le 7 juin. Leur interpellation intervient alors que La Haye et Tripoli se disputent le droit de juger Seïf al-Islam Kadhafi, fils du défunt guide.

Rien ne va plus entre la Libye et la Cour pénale internationale (CPI). Quatre fonctionnaires de la Cour sont détenus depuis une semaine à Zenten, à 170 km à l’ouest de Tripoli.

Leur arrestation est officiellement liée à une affaire d’espionnage, officieusement, à la bataille livrée par la Libye pour juger elle-même Seïf al-Islam Kadhafi, le fils du défunt guide, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI pour crimes contre l’humanité.

À l’origine de cette affaire se trouve l’avocate australienne Melinda Taylor, l’une des quatre employés de la CPI, qui a été chargée de la défense de Seïf al-Islam Kadhafi. Le jeudi 7 juin, elle rend visite à son client détenu à Zenten depuis novembre 2011. Elle est accompagnée par son interprète libanaise, Hélène Assaf, ainsi que par deux employés du greffe de la Cour, l’ancien diplomate russe Alexander Khordakov et le juriste espagnol Esteban Peralta.
Au sortir de la prison, tous les quatre sont arrêtés par une brigade d’ex-rebelles. Melinda Taylor et son interprète libanaise, considérée comme sa “complice”, sont placées en détention préventive pour une durée fixée à 45 jours ; les deux autres représentants choisissent de rester avec elles par solidarité.
Selon Tripoli, Melinda Taylor est accusée “d’espionnage et de communication avec l’ennemi” parce qu’ils auraient tenté d’échanger des documents avec le détenu.  (…)
France 24

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