La colère gronde au sein de la population italienne victime des tremblements de terre dans la région d’Emilia Romagna, au nord-ouest du pays.
Abandonnés presque totalement par le gouvernement ultra-libéral du « technicien » Mario Monti, les Italiens, victimes des multiples secousses sismiques de ces derniers mois, semblent en effet s’enfoncer durablement dans la précarité.
Alors que les cas de gale et de tuberculose se multiplient dans la région, les tensions inter-communautaires deviennent de plus en plus palpables notamment au sein des longues files d’attente devant les cantines ou les dortoirs de fortune, où éclatent de nombreuses disputes notamment du fait de la présence massive d’immigrés extra-communautaires, souvent traités prioritairement aux autochtones.
Ainsi, comme le relate le périodique italien Il Giornale, l’une des victimes des tremblements de terre dénonce :
« La plupart des sinistrés italiens se voient donner 3 ou 4 euros par jour alors qu’ils n’ont aucun endroit pour dormir ! Quand on pense que l’État dépense 35 euros par jour pour les immigrés clandestins qui débarquent à Lampedusa, comment ne pas être scandalisé ! Nous ne demandons pas à être traité mieux qu’eux, mais au moins qu’ils nous traitent de la même façon ! »
Novopress
(Merci à Kalamine)