Avec le déclenchement des émeutes à Molenbeek suite à l’interpellation d’une femme portant le niqab, l’agression de 2 policiers par un extrémiste venu de Paris et le défi lancé par la sharia4 Belgium, le débat sur la loi qui interdît le port de burqa en Belgique est revenu en force au premier plan, en s’orientant sur une seule direction: le soutien absolu de cette manière de s’habiller!
Malgré la justification de ladite loi, appliqué depuis le 23 juillet 2011, comme une mesure légale qui vise toutes les aspects destinés à cacher le visage et rendre un individu identifiable, se heurte à la réalité dure de l’application. Cette dernière s’avère d’une sélectivité flagrante qu’indiquent les bilans d’interpellation des femmes qui portent la voile, niqab ou burqa. Même si le nombre de ces dernières ne dépasse pas 200 personnes selon les chiffres de la Sûreté de l’État.
De ce fait, la zone de police Bruxelles-Ouest seule avait connu l’application de 24 procès-verbaux, y compris l’affaire de Molenbeek. Le port de burqa est puni de 137 euros d’amende et jusqu’à 7 jours d’enfermement. Ladite loi qui semble viser la communauté musulmane, a fait objet de critiques par La Ligue des droits de l’homme, seulement au niveau pénal qui “pose plus de problèmes que cela n’apporte de solution”.
Alexis Deswaef président de ladite ligue décrit les évènements de Molenbeek comme une introduction incitant certaines femmes à “revendiquer le droit de porter le voile intégral”.
Tandis que la directrice du Centre d’études de l’islam à l’Ucl, Brigitte Maréchal, parle d’un ” malaise de l’identité belge
” derrière l’instauration de cette loi tout en s’interrogeant sur ce que c’est cette identité dans une société qui avance vers une domination de la population musulmane. (…)