Dans la nouvelle géographie de l’UMP qui va se dessiner cet automne, c’est un courant qui compte bien peser. Ses contours sont encore flous, son nom n’est pas définitif, mais la date de son lancement est déjà arrêtée : ce sera au lendemain des législatives. C’est Brice Hortefeux qui est à l’initiative de la «droite forte» (le nom provisoire de ce mouvement). Son objectif : occuper la droite de l’UMP et incarner les valeurs traditionnelles de l’ex-majorité.
Cette sensibilité devrait compter deux porte-parole : la révélation de la campagne présidentielle, Guillaume Peltier, et le député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti. Elle devrait mettre en avant de nouvelles figures (le conseiller régional d’Ile-de-France Geoffroy Didier, ou Camille Bedin, qui est pressentie pour devenir la patronne des jeunes UMP). Des personnalités déjà bien installées pourraient également en faire partie : Christian Estrosi, Nadine Morano…
Mais pour occuper une large surface, Hortefeux et les siens (Alain Carignon est particulièrement à la manœuvre) voudraient convaincre d’autres chapelles de les rejoindre. Logiquement, La Droite populaire pilotée par Thierry Mariani, qui a beaucoup fait parler d’elle ces deux dernières années, devrait en être.
Mais la Droite sociale de Laurent Wauquiez a aussi été approchée. Pour l’instant, le maire du Puy-en-Velay, qui a frôlé la réélection dès le premier tour des législatives, réserve sa réponse. […]
Paris Match