En 2003, le notaire se rend en Turquie avec sa famille. Ils y font la connaissance d’un jeune Turc, et se prennent de sympathie pour cet homme exerçant une influence positive sur l’un de leurs enfants, souffrant de problèmes psychiques. Décision est alors prise de faire venir ce jeune homme en Suisse.
Deux ans plus tard, alors que l’autorisation de séjour pour étudiant de leur hôte arrive à échéance, la famille organise un mariage blanc. Entre le jeune Turc et la sœur du notaire…
En 2008 pourtant, les relations entre tout ce petit monde se détériorent, chacun arguant de complaintes envers l’autre partie. Le Turc affirme avoir entretenu une relation amoureuse avec la patronne, relation qu’il a ensuite décidé de clore.
Pour la famille, leur hôte a un comportement inadéquat avec les enfants.
Tout se jouera donc devant les instances de justice, Prud’hommes en tête. Aux yeux du jeune Turc en effet, ses patrons l’utilisaient comme majordome.
Il devait également préparer des «Kebab parties» à la demande de sa famille hôte.
La Commission de surveillance des notaires est, elle, chargée d’examiner le rôle de son influent membre, dans la conclusion illicite du mariage blanc. La Commission a finalement donné un avis favorable à l’absolution de son membre […]
Au final de ce feuilleton rocambolesque, le mariage blanc vient d’être dissous par la Cour de justice. Le notaire peut reprendre son activité. Sa famille n’est pas inquiétée non plus par la justice. Et leur employé turc est rentré dans son pays.
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