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Il était sympa, mais plus jamais ça
Je crois que le plus dégueulasse ce ne sont pas les gauchistes qui chient sur la mémoire de Thierry Roland mais ceux qui lui rendent hommage, en disant “C’est vrai qu’il avait pas sa langue dans sa poche, souvent c’était limite mais enfin, il n’y avait rien de méchant au fond. Il reflétait le ton d’une vieille époque, mais ce n’était pas un salaud.”. Quelle hypocrisie de la part de ceux qui passent précisément leur temps à associer ces “dérapages” aux heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire. Ils font semblant d’éprouver une forme de respect et de nostalgie pour cette époque où l’on pouvait appeler un chat un chat, où lorsqu’on y allait franchement au pire on se voyait répondre “Roh t’es con”, et que ça repartait dans des engueulades chaleureuses et mémorables, quand aujourd’hui on exige de plates excuses, on nous parle des nazis, pour la moindre liberté de parole on fait des procès en sorcellerie. Ils veulent nous faire croire qu’ils sont bienveillants devant les petites phrases du commentateur, tout en cherchant le prochain “facho” qu’ils traîneront au tribunal pour les mêmes propos.
Quelle imposture que ces gens qui font mine de regretter un type d’hommes qu’ils ont eux-mêmes mis à mort, et qui le font encore, en associant depuis trente ans l’image de Dupont Lajoie à celle d’Adolf Hitler, les apéros saucisson-pinard aux horreurs de la guerre. Ce qu’ils disent trouver “attachant” dans la bouche de Roland va vite redevenir “ignoble”, le temps que la nouvelle se tasse. Le charme d’un personnage spontané comme Thierry Roland, c’est celui-là même que la gauche écrase sous le poids de la honte, depuis toujours et de toutes ses forces. S’ils feignent aujourd’hui de lui dire au revoir dignement, c’est pour mieux persécuter ses semblables encore vivants. Certains n’osent pas le vomir trop directement, car ce type était un mythe populaire, alors ils disent “Ok, ça passe pour celui-là, il était vieux, c’est vrai qu’il était sympa tout ça, je te l’accorde [comme une dernière volonté], mais bon c’est la dernière fois, la récré est terminée”. Ceux sont les pires. C’est l’histoire du mec qui cogne sa femme tout en lui disant qu’il l’aime. Leur hommage est glacial, comme caresser un agneau pendant qu’on l’égorge. Ils disent “Paix à son âme” mais ils pensent “Bon débarras”.
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