Le vestiaire français a implosé suite à la défaite contre la Suède. Feu de paille ou conflits larvés, Laurent Blanc n’a pas le temps de gamberger à deux jours du match contre l’Espagne.
L’opération de réhabilitation débutée en août 2010 est aujourd’hui à la croisée des chemins. Au révélateur de la compétition, l’équipe de France alterne le bon, le moins bon et l’agaçant. Surtout, le comportement de certains de ses membres n’exaspère pas que les observateurs à en croire “L’Equipe” du jeudi 21 juin. A trop s’être enfermés sur eux-mêmes, les Bleus voient leurs divergences exposées au grand jour.
Hatem Ben Arfa, pourtant très discret face à la Suède, a fait savoir à Laurent Blanc dans l’intimité du vestiaire qu’il regrettait que des “plus nuls que lui” n’aient pas quitté le terrain à sa place à l’heure de jeu. Alain Boghossian aurait aussi eu des mots avec Philippe Mexès à propos du carton jaune qui coûtera le quart de finale au défenseur central tricolore. Le premier a démenti. Alou Diarra a, lui, fustigé “l’attitude” des siens dans la foulée d’un Karim Benzema très énervé et de Franck Ribéry. Cette fameuse nonchalance mise précédemment en lumière par Laurent Blanc.
A Kiev, puis à Donetsk, tous se sont évertués à préciser que personne en particulier n’était en ligne de mire. Sans convaincre. En creux, Samir Nasri était visé par les “missiles”.
La belle euphorie du match gagné contre l’Ukraine, n’est pas parvenue a assainir des relations humaines tendues malgré les sourires de façade. Florent Malouda n’a lui pas gouté les prises de bec, et voit ressurgir “les vieux démons du passé.”
Comprendre 2010, l’Afrique du Sud, Knysna et la grève du bus. (…)