“Pour avoir souvent affirmé que la France ne pouvait continuer à vivre indéfiniment au-dessus de ses moyens, j’ai reçu pas mal de menaces de mort sur le Net, ces dernières semaines“, affirme Franz-Olivier Giesbert dans un article publié sur LePoint.fr ce mercredi. Il répond ainsi, sur un ton mi-ironique, mi-sérieux, à l’”appel au meurtre” twitté par Bruno Masure dimanche dernier. Alors que l’éditorialiste est invité sur le plateau de France 2 pour commenter les résultats des élections législatives, son détracteur se fend d’un tweet assassin :
“Je m’en contrefiche, poursuit FOG. Ce n’est donc pas demain la veille que m’empêcheront de dormir les appels au meurtre de Bruno Masure, l’homme au sourire derrière lequel il n’y a rien ; je le laisse à sa veulerie inepte, haineuse et satisfaite de journaliste de cour.” Et bim !
On n’allait pas en rester là. Contacté par les Inrocks, Bruno Masure explique qu’il a twitté ces propos “dans le feu de la colère“. Et d’expliquer qu’il est “fatigué de l’entendre sur toutes les antennes” :
“Ça m’agace que tout le monde fasse appel à lui, juste parce que son réseau lui permet d’avoir ses entrées partout. Je dénonce l’omniprésence d’un journaliste qui dit tout et son contraire. J’ai trouvé ces dernières prestations sur France 2 assez pathétiques. Il raconte n’importe quoi. Alors qu’il y a sur la place de Paris plein de journalistes qu’on n’invite jamais et qui sont bien plus compétents.”
“J’aurais dû dire ‘ferme ta gueule’ et pas ‘abattre‘”, admet-il finalement. (…)
Les Inrocks