Il est 17 h, le 21 juin, porte des Postes à Lille. Un homme se fait voler son téléphone portable « à l’arrache ». Il résiste.
« J’ai couru après le voleur, il s’est retourné et il m’a aspergé de gaz lacrymogène » , raconte la victime. Mais, malgré la bombe, le volé tente toujours de récupérer son portable. D’autant plus que le frère de la victime arrive à la rescousse. Cette fois, le voleur sort un pistolet à impulsion électrique de son blouson et « tire » un coup dans la poitrine du volé. Ce dernier reçoit une deuxième décharge dans le dos alors qu’il tente d’esquiver et une troisième lorsqu’il chute sur le sol. Le voleur violent prend alors la poudre d’escampette.
Le portable est retrouvé. Salah Benyacine, 36 ans, conteste et prétend, sans beaucoup d’espoir d’être cru, que c’est lui qui a été agressé par les frérots. (…)