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[…] qui, de la gauche entre 1997 et 2002, ou de la droite entre 2002 et 2011, a le plus régularisé ?
Il existe un indicateur, certes partiel, mais éclairant : le nombre de délivrances de titres de séjour aux étrangers déclarant «être entrés de manière irrégulière sur le territoire», donc de personnes «sans-papiers» qui ont obtenu un titre de séjour.
On trouve ces chiffres dans des rapports au parlement.
Selon le premier rapport datant de 2004, le gouvernement de Lionel Jospin aurait régularisé, entre 1999 et 2002, 58683 étrangers en situation irrégulière. Il faut cependant relativiser ce chiffre car on observe un décrochage entre ce rapport et les suivants. Selon les données du rapport de 2007, le nombre de régularisations entre 1999 et 2002 se porte à 64 380.
Ajoutons les 80 000 régularisations à la suite de la circulaire Chevènement entre 1997 et 1998.

Le gouvernement Jospin aurait alors régularisé 144380 personnes sans-papiers entre 1997 et 2002.


Prenons maintenant le bilan du gouvernement sous la présidence de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2011. Selon les mêmes rapports (le dernier date de 2011), le gouvernement aurait régularisé environ 124 440 personnes en situation irrégulière.

Si l’on ajoute les années où Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, cela porte à 156 441 le nombre de régularisation.


A titre indicatif, dans ce même rapport, on retrouve la ventilation pour certains motifs de régularisations.
Pour l’année 2009, les régularisations pour liens personnels et familiaux ont représenté 14 753 régularisations, les étrangers malades, 5 945, et les admissions exceptionnelles au séjour, 2583.

Il est donc possible de constater que à droite, comme à gauche, le nombre de régularisation est sensiblement identique. Régularisation massive ou régularisation au cas par cas, les différentes mesures depuis 1997 ne semblent pas avoir enrayé le flux de migrants […]

Libération

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