Il y avait beaucoup trop de témoins dans cette affaire pour que le tribunal croie aux dénégations d’Abdelmadjid Saibi. Ce Lillois a été condamné à 18 mois de prison pour violences conjugales.
Ils sont mariés depuis quatre ans à peine. La jeune épouse est arrivée directement d’Algérie. Elle n’a donc que son mari sur qui se reposer en France. Mais ce sont visiblement les coups qui tombent depuis, et non les preuves d’amour et de soutien : « Elle a expliqué à des voisines que vous avez commencé à la frapper trois mois après son arrivée », dit la présidente du tribunal Nourith Reliquet au prévenu lillois, Abdelmadjid Saibi, 46 ans. « Je l’ai frappé deux ou trois fois, c’est tout », réplique ce dernier. Qui ajoute pour sa défense : « À chaque fois que je bois, je suis violent. » Le 20 mai dernier, tout est allé trop loin. Une voisine explique avoir vu A. Saibi poursuivre sa femme dans la rue « avec une sorte de marteau ». « C’était une hache », a précisé votre femme, ajoute Nourith Reliquet. […]
La procureure requiert douze mois de prison dont six avec sursis, la présidente lui en donne neuf mois ferme, et autant de sursis.
(Merci à -SACRIPANT-)