La ministre souhaite faire progresser l’idée de faire se rencontrer des victimes et des auteurs de délits et crimes. La correspondance des époux Chenu avec un assassin de leur fils ont souvent inspiré les promoteurs de la «justice réparatrice».
En marge du procès pénal, la rencontre entre l’auteur d’une infraction et sa victime peut s’avérer réparatrice. L’idée fait son chemin en France, en suivant l’exemple de la Belgique où des médiateurs facilitent ces rencontres en prison. Le débat s’est ouvert, jeudi à Bourg-en-Bresse, lors des XVII es assises de l’Institut national d’aide aux victimes (Inavem). La garde des Sceaux Christiane Taubira, attendue ce vendredi dira qu’elle souhaite déveopper ce sujet dans notre pays. C’est une pratique importée du Canada, où elle est baptisée «justice restaurative». En Belgique également, des médiateurs facilitent les rencontres en prison entre les condamnés et les victimes. […]
(Merci à ayla)