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«Mes parents, avocats du FLN, étaient de ceux que l’on appelait les «pieds-rouges», ils se sont battus pour l’indépendance de l’Algérie. Je me suis dit, ce n’est pas possible, ils n’ont pas lutté comme ça pour qu’une gamine se fasse brûler vive!» Viviane Candas
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Décidément les liens entre l’Algérie et la France ne sont pas seulement qu’historiques ou culturels. Ils sont également génétiques. Une jeune réalisatrice française dont les parents ont soutenu la cause nationale durant la Guerre d’Algérie n’a pas trouvé mieux pour honorer leurs parcours que d’importer un fait divers algérien anodin pour le transposer dans une fiction française à Marseille. Le film de Viviane Candas, Le Voile brûlé, tourné à l’Estaque avec des acteurs marseillais a été présenté en avant-première cette semaine et n’a pas laissé indifférent.
Le scénario de Le Voile brûlé raconte l’histoire d’un frère et d’une soeur, orphelins, dans une cité. La jeune femme est passionnée de théâtre, sa seule évasion dans un quotidien morose. Son frère, en proie à un endoctrinement religieux s’oppose à ce qu’elle pratique cette activité culturelle. Face à l’insistance de sa soeur, il lui accorde le droit de jouer, à condition de porter le voile. Mais un jour le public demande à la jeune femme d’ôter son voile.

La réalisatrice, Viviane Candas, a écrit le scénario en s’inspirant d’un tragique fait divers survenu en Algérie en 1999, où une jeune fille de dix-sept ans avait été brûlée vive par son propre frère pour avoir désobéi en montant sur les planches. (…)

L’Expression

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