Daniel Goldberg, député socialiste de Seine-Saint-Denis, a demandé à François Hollande de reconnaître «dans la forme qu’il juge appropriée», la responsabilité de la France dans les massacres du 8 mai 1945 et d’octobre 1961. Dans une lettre adressée au président français, le député estime qu’à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, la France est appelée à s’exprimer sur ces événements douloureux pour «progresser dans la voie de la réconciliation».
«Aujourd’hui, la France pourrait saisir l’occasion de ce cinquantenaire pour s’exprimer enfin clairement sur certains des événements les plus douloureux de notre passé commun afin que nous progressions dans la voie d’une réconciliation encore inachevée», écrit‑il. […]
«Ma démarche ne procède pas d’une recherche de la repentance de notre pays, mais d’une reconnaissance des violences commises par les forces de l’ordre, une reconnaissance qui rende la France plus forte et plus unie, une reconnaissance qui rendra enfin collectivement hommage aux victimes et à leur mémoire et dont notre pays sera finalement grandi».
TSA