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Après la recrudescence des massacres d’albinos au Burundi, c’est en Tanzanie et au Sénégal que de nombreuses associations et représentants de politiques appellent à cesser les massacres.
Les albinos africains ont la vie dure. Ces hommes caractérisés par une absence de pigmentation de la peau, des poils, des cheveux et des yeux, sont victimes de discriminations dans de nombreuses régions d’Afrique :

pourchassés et violés pour leurs soi-disant pouvoirs surnaturels apportant prospérité et richesse, il n’est pas rare de retrouver les corps mutilés de ces africains blancs.

Les meurtres et massacres, de plus en plus fréquents, ont suscité l’émoi de nombreuses associations et de personnalités politiques.
En Tanzanie, les meurtres d’albinos sont liés à des croyances traditionnelles : certains croient que les organes des albinos possèdent des pouvoirs magiques qui, mélangés à d’autres produits, rendent plus riches ou chanceux.

Les parties du corps d’albinos peuvent se vendre à prix d’or.

Ainsi, jeudi dernier, c’est une député albinos qui éclatait en sanglots dans l’enceinte du Parlement alors qu’elle défendait la cause de ses semblables, persécutés et traqués pour nourrir ces rituels obscurs. Elle dénonçait le manque d’attention accordée aux victimes et l’incapacité du gouvernement de les protéger et de condamner les meurtriers.
En effet, dans le cas de crimes d’albinos, les procédures peuvent prendre des dizaines années avant de condamner les coupables, alors que dans le cas de crimes « normaux », ces procédures sont expédiées. Selon un rapport remis en juin 2011 par une ONG locale des droits de l’Homme, la Tanzanie compte environ 270.000 personnes souffrant d’albinisme. (…)
Afriquinfos

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