Après avoir déclenché une polémique sur l’absence de réalisatrices dans la sélection officielle du festival de Cannes, la Barbe s’attaque au spectacle vivant à quelques jours de l’ouverture d’Avignon. Le « groupe d’action féministe » s’en est pris tout récemment à Luc Bondy, qui présentait la saison 2012/2013 de l’Odéon. Une programmation constituée uniquement de metteurs en scène masculins. La Barbe s’explique sur son rôle de poil à gratter.
Le 5 mai, le collectif de la Barbe, signait avec Virginie Despentes et Coline Serreau, une tribune dans Le Monde, où elles lançaient un pavé dans la mare cannoise. On les cite : « les femmes montrent leurs bobines, les hommes, leurs films. » Soutenu à l’étranger, le mouvement a pris de l’ampleur, jusqu’à faire réagir Thierry Frémaux, qui, toujours dans Le Monde, assurait que les quotas pour la sélection du plus prestigieux festival de cinéma étaient impensables.
Ce qui n’est pas l’avis du mouvement H/F, créé après la parution du rapport Reine Prat et qui milite pour la discrimination positive. (…)
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