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La crise de la natalité continue de frapper l’Allemagne de plein fouet en dépit de sa santé économique. Les initiatives du gouvernement fédéral pour pallier le déficit de naissances dans le pays le plus peuplé de l’Union européenne n’y ont rien changé: le nombre d’enfants nés outre-Rhin est tombé en 2011 à son plus bas niveau depuis la Seconde Guerre mondiale. Seuls les enfants d’immigrés ont permis une légère croissance de la population.

Les démographes estiment que la population allemande, de l’ordre de 82 millions aujourd’hui, pourrait tomber entre 50 et 65 millions d’habitants en 2050.
Un tiers des naissances vient des familles d’immigrés, notent les analystes, qui soulignent que le déficit de naissances serait pire sans la présence d’étrangers sur le sol allemand. Selon les calculs des experts, il n’y aurait eu que 400.000 naissances sans l’apport de familles immigrées en 2011.
Grâce à la crise de la dette dans la zone euro, qui a fait de l’Allemagne un eldorado pour les Européens frappés par le chômage, la population allemande a augmenté de 90.000 habitants en 2011. L’afflux de Polonais, Hongrois, Roumains, Bulgares, Hongrois, Espagnols et Grecs a compensé l’effondrement de la natalité. […] Pour de nombreux sociologues, cette faible natalité s’explique, en partie, par la conception du rôle de mère en Allemagne. Une femme bien intégrée sur le marché du travail est mal perçue dès lors qu’elle n’abandonne pas sa carrière pour se consacrer à ses enfants… le nazisme et le communisme ayant apporté la preuve qu’il n’est pas raisonnable d’abandonner à autrui l’éducation des enfants. […] Le Figaro (Merci à Docteur Bazooka)

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