Hier, deux malfaiteurs, auteurs d’agressions à l’arme de chasse, ont été arrêtés
A l’issue de l’interpellation, les hommes de la BRI de Montpellier, de la PJ et du commissariat de Carpentras ont procédé à la perquisition de l’appartement occupé par les deux malfaiteurs présumés.
Tout s’est passé en quelques secondes, hier, vers 17 heures, sous le parking de l’hôtel-dieu, boulevard Émile Zola à Carpentras. Les hommes de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Montpellier et les services de police carpentrassiens ont interpellé les auteurs présumés de plusieurs agressions commises à Carpentras dont une dans la nuit de lundi à mardi dans le quartier des Amandiers. Lors de cette intervention musclée, les équipes de la BRI ont tiré un coup de feu dans le capot de la voiture pour stopper le moteur et éviter que les deux hommes qui étaient à son bord prennent la fuite.
Avant que ces deux derniers, dont l’un portait un gilet pare-balles, n’aient le temps de saisir leurs armes (un fusil à canon scié et un autre à pompe) qui se trouvaient dans le véhicule, ils ont été maîtrisés par les forces de police. Dès l’interpellation terminée, les policiers se sont déplacés vers la cité “Le Zola” pour poursuivre leurs investigations. C’est là que ces deux jeunes hommes âgés de 20 ans à peine étaient hébergés par un tiers. Repérés et pistés depuis quelque temps, ces deux individus étaient recherchés pour de multiples faits : l’un était sous le coup d’un mandat d’arrêt pour une peine de 30 mois de prison ferme qu’il n’avait pas effectuée, le second pour vol à main armée.
Dans cette cité populaire, les deux hommes faisaient régner la terreur. Selon les enquêteurs, les deux auteurs vendaient du cannabis et n’hésitaient pas à user de leur arme à la première occasion venue. Récemment, ils avaient même tiré sur un véhicule à la suite d’un banal différend.
La nuit dernière, juste avant d’avoir visé les policiers aux Amandiers, ils avaient blessé deux personnes âgées de 25 ans dans le dos et aux jambes. Ces dernières ont été hospitalisées au Pôle santé, mais leur pronostic vital n’est pas engagé.
C’est cette montée en puissance qui a conduit les policiers à faire le nécessaire pour stopper ce duo criminel au plus vite, avant un drame irréversible. (…)
La Provence ( Merci à guelop )
