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En 1962, un million de pieds-noirs débarquent dans une métropole où personne ne les attend. Parmi eux, Jean-Pax Méfret, alors âgé de 18 ans.
Aujourd’hui, le chanteur-journaliste, ancien rédacteur en chef au Figaro Magazine, raconte le choc ressenti par ceux qui avaient tout perdu, obligés de mendier des vêtements à la Croix-Rouge, vivant de la charité publique (un peu) et privée (beaucoup), découvrant l’hiver continental: «On ne connaissait pas ça, nous, le verglas.»
Le pire est l’accueil qu’ils reçurent, au mieux indifférent («Tout le monde s’en fout de ce qui nous arrive», dit une compagne d’infortune de l’auteur), au pire hostile: les Français d’Algérie sont de la «graine de fascisme», lançait le ministre d’Etat Louis Joxe. «
Que les pieds-noirs aillent se réadapter ailleurs», renchérissait Gaston Defferre, le maire de Marseille. Un témoignage brut, âpre, écrit avec les tripes. (…)
Le Figaro

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