Fdesouche

Un tribunal de la ville de Orenbourg en Russie par son jugement a interdit la vente de plus de 65 livres islamiques sur le territoire Russe. Ces livres sont principalement les recueils de hadiths très connus de d’Al-Bukhari ou Muslim ainsi que des livres sur Sirah du Prophète Muhammad (paix soit sur lui), de la « littérature jugée extrémiste ».

La liste de ces livres comprend également des classiques tels que le Riyad as-Salihin, les 40 hadiths de I’imam An-Nawawi, les livres de l’Imam al-Ghazali, etc.

Cette terrible nouvelle a été reçue avec fureur par la communauté musulmane. Le Conseil des muftis de Russie, l’office central spirituel des musulmans, le centre de coordination des musulmans du Caucase, y compris l’association russe du consentement islamique ont condamnés fermement cette décision judiciaire.
« Interdire ces livres, c’est interdire l’Islam »
« Nous considérons l’interdiction de la littérature religieuse comme une tentative de la renaissance sur le contrôle de l’idéologique totale » a déclaré le Conseil des muftis de Russie en faisant référence à la période de guerre dans sa déclaration sur l’arrêt de la cour d’Orenbourg. « Une telle pratique est inacceptable dans une société démocratique et c’est un signal d’alarme pour les citoyens russes ».
« Nous sommes très profondément indignés par la décision d’interdire des dizaines de livres qui font l’autorité islamique » a déclaré le Conseil spirituel des musulmans du Daghestan.

Elle poursuit que « par l’interdiction de ces livres c’est l’interdiction de l’Islam en Russie, puisque les musulmans comprennent l’interprétation du Saint Coran par le biais des hadiths et de la biographie et les enseignements du Prophète (paix et bénédictions sur lui) ». (…)

Mooslym

Fdesouche sur les réseaux sociaux