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Passées sous silence, deux cyber-attaques contre l’Élysée ont mis en lumière, ces derniers mois, les défauts de sécurité des services informatiques au plus haut sommet de l’État.
Ces derniers mois, la présidence de la République a subi deux cyber-attaques majeures qui n’ont pas été rendues publiques. La dernière s’est produite entre le second tour de l’élection présidentielle, le 6 mai, et la prise de fonction de François Hollande, le 15 mai. […] Cette discrétion s’explique par l’incapacité du gouvernement à révéler la gravité des attaques. Celle contre Bercy, par exemple, a été bien plus sérieuse qu’on a bien voulu le dire. Durant des mois, des pirates profitant de failles béantes dans les protections informatiques du ministère de l’Économie ont fait leurs courses à leur convenance dans les fichiers les plus confidentiels. La vertueuse description officielle des attaquants comme «venant d’Asie» dissimulait mal les attaquants chinois.
La difficile enquête, qui a suivi les faits, a permis de découvrir que les pirates pourraient appartenir à des régiments spécialisés de l’armée chinoise, parfaitement identifiés et localisés. Les attaques sont préparées par des experts de haut vol, suivis de façon plus routinière par des petites mains qui attaquent toujours le même jour de la semaine, à la même heure, donnant l’impression de prendre leur mission offensive à l’heure d’ouverture des bureaux ! […] Le Télégramme

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