L’affaire du tweet n’en finit plus de diviser le clan Hollande. Thomas, fils aîné du chef de l’Etat, considère que Valérie Trierweiler “a détruit l’image normale” qu’avait “construite” François Hollande, par son tweet de soutien à l’adversaire de Ségolène Royal aux législatives. (…)
Après avoir participé à la campagne présidentielle de sa mère en 2007 puis à celle de son père en 2012, Thomas Hollande s’invite donc à nouveau dans la sphère politique, distribuant bons et mauvais points. Interrogé sur l’avenir de Ségolène Royal, il répond: “ministre, pourquoi pas, dans quelques mois: en politique, on n’est jamais mort”.
Mais selon l’hebdomadaire, Thomas Hollande décrit surtout un François Hollande “ahuri” par le tweet de sa compagne, manière de dédouaner son père d’une initiative unanimement condamnée.
“Je savais que quelque chose pouvait venir d’elle un jour, mais pas un si gros coup. C’est hallucinant”, poursuit le fils aîné du président.
A l’image de son frère et de ses soeurs, le jeune homme ne veut plus voir la journaliste. “C’est logique non?, et puis ce qui compte, c’est qu’on normalise les relations avec notre père”, explique-t-il.
Il a dîné en tête-à-tête avec ce dernier qui lui a demandé de “ne pas alimenter le feuilleton”. En retour, assure l’hebdomadaire, François Hollande a promis qu’il s’exprimerait sur le tweet et clarifierait le rôle de la première dame. Ces propos interviennent alors que l’entourage du président estime probable que le chef de l’Etat réponde à des questions sur ce sujet lors de son interview télévisée du 14 juillet. Pour Thomas Hollande, la situation actuelle “est un facteur d’instabilité… soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l’Elysée”. “Et surtout, ajoute-t-il, pas de deuxième tweet!”. (…)
Le Huffington post