Au Moyen-Orient, des musiciens réorientent le discours antireligieux du black metal (un sous-genre du heavy metal), qui s’en prend traditionnellement au christianisme, pour dénoncer l’islam. Une posture risquée dans des pays où les autorités religieuses ont énormément d’influence.
L’un de ces groupes, irakien, est mené – comble de l’hérésie – par une femme. Elevée dans un foyer musulman mais « ouvert d’esprit », Anahita, 28 ans, a perdu ses parents et un frère dans un attentat-suicide perpétré par un musulman.
Quand on lui demande que ce feraient les leaders religieux s’ils découvraient les paroles son groupe, elle explique :
« La réponse est simple : ils me tueraient, ainsi que tous mes amis, en nous décapitant. »
TheAtlantic.com via Rue89