Depuis plusieurs semaines, l’Association marocaine des droits humains créé la polémique. Soutenue par les laïcs, l’AMDH demande l’abolition d’un article du code pénal condamnant toute relation sexuelle en dehors du mariage entre deux personnes adultes d’un mois à un an de prison.
Depuis plusieurs semaines, l’Association marocaine des droits humains créé la polémique. Soutenue par les laïcs, l’AMDH demande l’abolition d’un article du code pénal condamnant toute relation sexuelle en dehors du mariage entre deux personnes adultes d’un mois à un an de prison.
Ces associations qui souhaitent autoriser la fornication
C’est lors d’une table ronde tenue le 9 juin à Rabbat sous le thème des libertés et du rôle du mouvement des droits humains au Maroc que l’association a lancé son appel. A sa tête, Khadija Ryadi souhaite la dépénalisation des relations sexuelles hors mariage et de l’avortement.
Elle souhaite que la loi pénalisant d’un mois à un an les relations sexuelles hors mariage entre deux adultes soit abolie.
Cet appel est soutenu par les socialistes marocains ainsi que des journalistes dont Elmokhtar Laghziou qui a récemment fait parler de lui. Selon le quotidien Au Fait Maroc, il aurait déclaré être « favorable aux libertés individuelles, notamment sexuelles, y compris lorsqu’il s’agit de sa mère et de sa sœur ». Des propos très largement contestés par l’Imam Abdullah Nahary officiant à Oujda.
Fermeté du gouvernement
Le gouvernement, plusieurs fois interpellé par les socialistes et l’association marocaine des droits humains reste ferme et attaché au principe de chasteté. Moukri Abouzeid ancien député aujourd’hui membre dirigeant du PJD a déclaré sur le sujet :
“Tout acte sexuel en dehors du mariage est considéré comme un acte de débauche, un crime. (…) Ces philosophies permissives qui sont nées en Europe ont-elle amélioré les relations sociales et familiales dans ce continent? Je ne le pense pas.” (…)