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La chaîne d’information iTélé a annoncé jeudi l’éviction de Robert Ménard de sa grille. Avant lui, Audrey Pulvar, Eric Zemmour et Stéphane Guillon ont subi le même sort. Tous connus pour leur franc-parler, les voilà désormais relégués au second plan, victimes peut-être de leur franchise, mais aussi de l’épuration du petit écran.*

Atlantico : Audrey Pulvar, Eric Zemmour, Stéphane Guillon et maintenant Robert Ménard… Sale temps pour les grandes gueules du petit écran ?

François Jost : Il me semble quand même important de dire que nous sommes devant quatre cas très différents. Stéphane Guillon est parti car ses propos ont choqué à plusieurs reprises son patron. Audrey Pulvar a dû s’en aller pour des raisons politiques, du fait que son compagnon soit ministre. Et d’un point de vue éthique, cela me paraît normal. La proximité entre quelqu’un du gouvernement et quelqu’un qui interviewe des hommes politiques est une position tout à fait critiquable.
Zemmour, lui, est un vrai provocateur, mais avec des relents très racistes dans ses propos. Il peut heurter une grande partie du public. Ménard est un peu dans le même cas, avec son livre sur Jean-Marie Le Pen et sa connivence avec l’extrême droite qui n’est pas de bon ton.
Vraiment, ce sont des cas de figures différents.

A part Guillon qui se croit provocateur et qui a très peu de pensée politique, les autres ont dû partir à cause de leur connivence politique. (…)

Atlantico

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