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Expérimenté avec succès dans la Seine-Saint-Denis et dans le Bas-Rhin, le dispositif des téléphones portables d’urgence remis aux femmes victimes de violences conjugales s’implante à Paris, et “a vocation à essaimer” en France, a affirmé la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, vendredi 13 juillet. Quand des dispositifs fonctionnent, “l’Etat doit impulser leur généralisation”, a affirmé la ministre, qui a fait part de son “obsession” d’avoir “un service public qui a le devoir de répondre présent à chaque fois qu’une femme est confrontée à l’urgence”.
Ce dispositif est simple : une femme repérée comme étant en très grand danger se voit attribuer par le procureur de la République un portable pour six mois, renouvelable une fois, après évaluation de sa situation par le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF).
En cas de menace, la victime appuie trois fois sur une touche du téléphone, et est immédiatement connectée à une plate-forme de Mondial Assistance, ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, avec des opérateurs formés, déclenchant, si besoin, l’envoi des forces de police. D’autres numéros préenregistrés lui permettent de dialoguer avec des associations.
Le Monde

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