Dans une discussion informelle, celui qui est alors encore ministre de la Culture se livre au journaliste, Amaury Chardeau.
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Il fait ses derniers cartons. Alors qu’à quelques rues de là, Nicolas Sarkozy passe le pouvoir à François Hollande, il commente. « Tiens voilà Manuel Valls et son physique de beau ténébreux, il est beau gosse Manuel Valls ». Le ton est donné.
Alors que le nouveau président et son prédécesseur se serrent la main, il lance : « Ce qui serait amusant, ce serait qu’ils se fassent un petit bisou, que ça dérape ».
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Frédéric Mitterrand s’aventure sur le terrain de la « l’absence totale de toute vie amoureuse ».
« Compte tenu de mes caractéristiques, je ne voulais pas imposer cela à mes officiers de sécurité… », lance-t-il. Et d’expliquer plus avant : « Je n’ai pas liaison régulière (…) Ca n’aurait pu être que des aventures… Je ne peux pas les avoir chez moi parce que j’ai mon fils et je ne veux pas lui imposer ça. Ça peut difficilement se passer au ministère.»
«Ça a déjà dû se faire, non ? », lance le journaliste. « Sans doute ! C’est une proposition ? », s’amuse-t-il avant de s’interroger, plus sérieusement : «Aller draguer, en laissant les officiers de sécurité à la porte du lieu de drague ? Jamais. Je peux pas faire ça. Donc, voilà, il n’y a pas eu de vie amoureuse ».
A peine concède-t-il « trois ou quatre petites escarmouches, mais vraiment très clandestines », mais ce n’était « pas satisfaisant ». (…)
Le Parisien
(Merci à Xavier)