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(…) C’est ce qui est aussi tombé sur Caroline et Ismaël. De cultures catholique et musulmane, la religion n’a jamais été un sujet de débat entre eux. Forcément, aucun des deux n’est croyant. Ismaël fume et boit de l’alcool, Caroline ne se rappelle plus vraiment la dernière fois qu’elle a poussé la porte d’une église. Sauf qu’à l’arrivée des enfants, un mot a été lâché : circoncision. Depuis, c’est le bras de fer.

« Ismaël me demande souvent à propos de nos enfants : qu’est-ce que je leur transmets au fond ? On fête bien l’Aïd dans sa famille, mais rien n’est vraiment expliqué, alors que les fêtes cathos comme Noël prennent plus de place dans notre vie.
Pour lui, circoncire notre fils le rattacherait à sa culture et lui permettrait d’avoir un garçon qui lui ressemble physiquement. Pour moi, hors de question d’imposer un acte chirurgical au nom d’une culture. »

Dans les couples où l’un des conjoints est d’origine musulmane, (dont l’augmentation est certaine, mais difficile à quantifier précisément), la circoncision est avec le choix du prénom l’un des principaux sujets de débat.

Parce qu’elle dépasse largement la notion de croyance, mais intègre l’enfant dans une communauté, une culture religieuse. (…)

Rue 89  ( Merci à Victoire)

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