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Peu de gens croyaient au destin présidentiel de François Hollande. Sauf peut-être Faouzi Lamdaoui, cet Algérien, ami de longue date du nouveau président français. Devenu son conseiller, il continue de le servir avec discrétion et efficacité. Portrait.

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François Hollande l’appelle «Le fidèle». Ce mot-clé, à lui seul, dit tout. Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt le qualifie de «grand démerdard». Michel Sapin, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social l’appelle «Le grand facilitateur», et Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale déclare souvent : «Sans lui, on ne peut rien faire». En novembre 2008, le futur chef de l’Etat clôt son long règne à la tête du Parti socialiste dans la dignité et la discrétion.
Les ambitions s’aiguisent, les passions s’exacerbent. Il ne reste autour de l’ex-premier secrétaire qu’une poignée de compagnons historiques, cités précédemment et auxquels il convient d’ajouter Isabelle Sima, actuelle chef adjoint de cabinet à la présidence de la République. Après plusieurs années d’activités dans le monde associatif, Faouzi Lamdaoui adhère au Parti socialiste en 1992.

Il devient rapidement une figure de proue de la diversité,

avant d’assumer successivement les fonctions de délégué national au co-développement, de délégué national chargé de l’égalité et de la lutte contre les discriminations, de secrétaire national adjoint à l’égalité et au partenariat équitable et, jusqu’au congrès de Reims, en 2008, de secrétaire national à l’égalité, chargé du partenariat, de la diversité et de la promotion sociale.
Dès la victoire de François Hollande aux primaires citoyennes, il est nommé au poste stratégique de chef de cabinet dans le dispositif de la campagne présidentielle, poste où sa polyvalence s’avère d’une efficience permanente.

Son omniprésence aux côtés de l’actuel président de la République est telle que les journalistes et les observateurs n’imaginent pas voir l’un sans l’autre (…)

El Watan

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