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Addendum 23/07/12
René Bousquet, acteur capital de la rafle du Vel d’hiv, chez François Mitterrand, mentor de François Hollande.

Vél d’Hiv: Chevènement pas d’accord
Le président d’honneur du MRC Jean-Pierre Chevènement s’est dit aujourd’hui en désaccord avec les propos du président François Hollande pour qui la rafle du Vel d’Hiv avait été commise “par la France”, ce qui revient selon lui à “faire comme si Pétain était la France”.
“Le président Hollande, dans son discours du 22 juillet, a malheureusement omis de dire que les crimes commis par les policiers et les gendarmes français, lors de la rafle du Vel d’Hiv, l’ont été sur l’ordre de l’Etat français de Vichy collaborant avec l’Allemagne nazie”, relève le sénateur du territoire de Belfort, sur son blog.

“C’est occulter les accords passés avec la gestapo par René Bousquet, alors secrétaire général de la police, agissant pour le gouvernement de Vichy. C’est faire comme si Pétain était la France et comme si le véritable coup d’Etat opéré le 10 juillet 1940 par un gouvernement de capitulation n’avait pas existé”, argumente-t-il.

Le Figaro
Paul-Marie Couteaux est le Président de Souveraineté, Indépendance et Libertés et Membre du Rassemblement Bleu Marine
En déclarant que la rafle dite du Vel d’Hiv du 17 juillet 1942, fut « un crime commis en France par la France », le Président de la République contrevient à la vérité historique que pourtant il invoque : si ce crime fut commis sur la territoire national, comme tant d’autres le furent sous l’Occupation, et si la police parisienne était à la botte de l’Occupant, la responsabilité de ce crime n’est nullement imputable à la France. Aucune des autorités que reconnaissaient alors les Français, celle de Vichy pas plus que celle de Londres ne gouvernait la zone occupée. Faut-il rappeler que, odieux rouage de la folie criminelle que l’impérialisme allemand imposait alors à presque toute l’Europe, le général Oberg, commandant la place de Paris, avait ordonné à la police parisienne, dont les agents étaient arrêtés ou instantanément fusillés s’ils n’obéïssaient pas, la livraison de 25 000 juifs étrangers réfugiés en France mais que des policiers français ont, au péril de leur vie, supprimé des fichiers ou prévenu dans la nuit des milliers de familles juives, en sorte que la moitié de ce qu’exigeait l’Occupant furent arrêtés ? Faut-il rappeler que c’est la France qui accueillit le plus grand nombre de réfugiés de confession juive, et en France qu’en furent sauvés le plus grand nombre ? […] Front National

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François Hollande a reconnu aujourd’hui la responsabilité historique de la France dans la rafle de juifs «du vélodrome d’hiver» commise le 16 juillet 1942 à Paris par la police française au service de l’occupant nazi.

Evoquant «la singularité de la Shoah», le chef de l’État a assuré qu’il n’y aurait «pas un établissement scolaire où ne puisse être enseignée» la Shoah.

Le chef de l’Etat a ainsi confirmé la première déclaration en ce sens formulée en 1995 par Jacques Chirac, mais surtout brisé l’ambiguïté entretenue par François Mitterrand.
Le président a affirmé ce matin à l’occasion de la commémoration de cette rafle : «Ce crime a été commis en France par la France». Le texte de son discours avait été préalablement distribué à la presse et aux participants de la cérémonie.
«La reconnaissance de cette faute a été énoncée pour la première fois, avec lucidité et courage, par le président Jacques Chirac, le 16 juillet 1995», a souligné Hollande. Ce crime «fut aussi un crime contre la France, une trahison de ses valeurs. Ces mêmes valeurs que la Résistance, la France libre, les Justes surent incarner dans l’honneur», a ajouté le chef de l’Etat. Il a également dénoncé le fait que la jeunesse ignorait ce qu’était la rafle du vél’ d’hiv’. […] Le Figaro

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