Apologie de la violence gratuite ou presque. Du crétinisme avancé aussi. Ce Cannois de 23 ans risque fort de payer cher ses accès d’impatience et d’agressivité cumulés.
Dans la soirée de mardi, un Cannois d’une quarantaine d’années roule tranquillement au volant sa voiture en centre ville et s’arrête à un feu rouge. Au moment de redémarrer, il n’est pas assez rapide au goût du conducteur qui le suit et se fait klaxonner. Le quadra fait un geste de la main signifiant qu’il n’y a rien de grave. Sans s’imaginer qu’il allait tomber sur un os. Ou plutôt un fou furieux.
Trois feux plus loin, son poursuivant se porte à son niveau, ouvre la fenêtre passager et dégaine une arme de poing. Il s’agit en fait d’un pistolet à billes dont il tire une rafale dans la voiture de sa victime. Le quadra qui a eu des sueurs froides à la vue de l’arme se rassure et continue sa route. Mais sa mésaventure ne s’achève pas là. Son poursuivant à entre-temps lancé deux de ses amis à sa poursuite et l’automobiliste voit soudain des véhicules en travers de la route qui lui bloquent le passage et, derrière lui, l’homme au pistolet qui arrive. Les trois se jettent sur le malheureux, le sortent de la voiture et le rouent de coups, même à terre, avant de lui voler son téléphone et de prendre la fuite. […]