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Selon Gérard Thoris (*), il est temps d’effacer les dettes publiques des pays qui ne peuvent pas les honorer. Il s’agit en effet de dettes sans « collatéraux », c’est-à-dire sans actif correspondant susceptible de produire les richesses qui permettront de les rembourser. (France Culture – Les Enjeux internationaux – 19/07/12)

Le collatéral d’une dette publique est la croissance qu’elle permet. Or sans croissance le collatéral disparait. Il faut alors pour espérer la rembourser et éviter la cessation de paiement entrer dans une spirale infernale de baisse des dépenses publiques et d’augmentation des impôts avec toutes les conséquences sociales que cela peut avoir. Pour Gérard Thoris effacer les dettes publiques est une « obligation économique »

Lorsque le taux de dette publique est de 60%, en gros on travail pour payer les intérêts. Ça veut dire que la croissance économique ne permet plus d’améliorer le niveau de vie mais  elle permet seulement d’accroître la rémunération des épargnants à travers le système bancaire.

(*) Professeur agrégé à Sciences Po, Gérard Thoris a notamment rédigé une Analyse économique des systèmes (Paris, Armand Colin, 1997), il contribue au Rapport Anteios .

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