[Extraits] Derrière les épis brisés, l’odeur est proprement insoutenable. Le champ de maïs qui jouxtait le campement de caravanes a lui aussi fait les frais du passage des gitans: les excréments jonchent le sol. «Le maïs est foutu», gronde Simon Turin.
«Tous les champs aux alentours ont été souillés.»
C’est sur le champ de cet agriculteur de Muraz que des gitans de France, d’Allemagne ou d’Italie sont venus célébrer un mariage. (…) Ils ont laissé le champ et ses abords dans un état pitoyable. Verres brisés, bidons d’huile, couverts en inox, papiers et emballages divers, bouteilles vides, cartons de pizza… (…) Partout flottent des relents d’urine et de déjections.
Michel constate l’ampleur des dégâts. «Il n’y a pas que ce terrain qui est touché, tous les champs aux alentours ont été souillés.» Principale crainte: que le bétail contracte la cysticercose bovine, infection provoquée par un ver solitaire de l’homme.
Les gitans se sont acquittés de 5500 francs à titre de location. L’argent ne couvre évidemment pas le préjudice subi.
Sur le coup de 13 h, un rassemblement de soutien à l’agriculteur réunit 250 personnes sur un grand parking. Il y a beaucoup de jeunes, mais aussi des agriculteurs voisins, des gens du village et des politiques.
«En laissant agir ainsi ces gens avec une belle impunité, on les incite à revenir», avertit le conseiller national Oskar Freysinger, avant de promettre d’intervenir à ce sujet sous la Coupole fédérale cet automne.
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