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Le débarquement au centre-ville de Magog de 14 ressortissants roumains cherchant la police pour être conduits à un bureau d’immigration afin d’y présenter une demande d’asile politique a récemment provoqué un retentissant battage médiatique. Or, même les jours où il y a moins de tapage, c’est un mode d’emploi d’usage.
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L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) dénombre183 cas du genre à Stanstead depuis janvier.

C’est dire qu’il y a eu pratiquement autant de revendicateurs du statut de réfugiés – entrés pour la plupart clandestinement – qu’il y a de jours écoulés au calendrier de 2012!

À ce rythme, la hausse sera de 63 pour cent au terme de l’exercice courant. L’année 2011-2012 avait déjà été marquée par un bond de 23 pour cent, pour atteindre un nombre record de 215 dossiers (les comparables étant établis en se référant à l’année financière des gouvernements, les mois de janvier, février et mars 2012 sont comptabilisées au bilan de l’année dernière).
Des factures de 6 à 7 millions de dollars suivent ces 183 demandeurs d’asile politique, peut-on établir objectivement sur la base de données auxquelles se réfèrent les gouvernements fédéral et provincial.

Ceux-ci ont chiffré sur la base des coûts de 2009 que chaque demande déboutée leur engendrait des déboursés de 55 000 $. Les décisions favorables étant rendues plus rapidement et sans contestation, les coûts sont chiffrés à 21 000 $ pour les demandes approuvées. (…)

La Presse

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