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Maxime Tandonnet, un haut fonctionnaire qui a été conseiller de Nicolas Sarkozy sur les questions relatives à l’immigration et l’intégration des populations d’origine étrangère, s’inquiète des orientations prises par le gouvernement socialiste en matière d’immigration.

Nous savons par simple expérience que tout signal d’ouverture, en matière d’immigration, se traduit systématiquement par des phénomènes durables et d’une ampleur incontrôlable.
Dans un contexte extrêmement difficile, marqué par une formidable pression migratoire – toute une partie de la jeunesse des pays du Sud, accablée par le chômage, la misère, l’oppression ne songe qu’à émigrer en Europe – nous avons appliqué une excellente politique, la meilleure politique possible destinée à contenir le flux de population, en dépit de l’hostilité de puissants contre-pouvoirs, administratifs, juridictionnels, associatifs, idéologiques, déterminés à la combattre. En matière de lutte contre l’immigration illégale et de limitation du regroupement familial et des régularisations, par exemple, des résultats incontestables ont été obtenus. […] A mes yeux (et j’aimerais tant me tromper), les flux migratoires à vocation de peuplement, d’un niveau déjà élevé, sans doute aux alentours de 150 000 à 200 000 par an, ont toute chance d’augmenter à l’avenir dans des proportions significatives.
Dans un pays qui compte trois millions de chômeurs et n’a pas d’emploi à proposer aux nouveaux arrivants, ni d’ailleurs de logement et dont la situation budgétaire interdit de consacrer les moyens considérables nécessaires à l’intégration des primo-arrivants, ces mouvements de population vont encore amplifier l’exclusion, le repli, la ghettoïsation, le sentiment de révolte et les phénomènes de chaos et d’anomie tels que les a décrits le sociologue Hugues Lagrange. […] Encore une fois, je serais heureux d’être dans l’erreur mais n’ai hélas pas le moindre doute sur la réalité de ce qui nous attend.
atlantico

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