JO : la police a perdu des clés du stade de Wembley !
L’affaire, révélée par le Daily Mail, écorne une nouvelle fois l’image de la sécurité des Jeux olympiques après le fiasco de la société privé G4S et l’intrusion d’une inconnue lors du défilé de la délégation indienne.
Cette fois, ce n’est pas de l’humour british! Des policiers britanniques chargés d’assurer la sécurité des Jeux olympiques ont égaré des clés du stade de Wembley, rapporte le Daily Mail . Scotland Yard a reconnu hier soir qu’une «équipe d’officiers a égaré les clés de la sécurité intérieure du stade de Wembley», souligne le quotidien britannique.
Après des jours de traque infructueuse, des policiers ont été contraints d’admettre qu’ils ont perdu les passes pour accéder au stade de Wembley, l’arène ultramoderne chargée d’accueillir la compétition de football. Les gardiens de la sécurité ont perdu le précieux sésame au cours des dernières préparations des JO et révélé l’affaire après la victoire des Britanniques face aux Émirats arabes unis hier en match de qualification. Des détectives sont même intervenus pour attester qu’aucune preuve de vol n’a été relevée.
L’erreur pourrait coûter cher. Le quotidien britannique affirme en effet que le remplacement de ces clés hi-tech à laser pourrait dépasser 40.000 livres (51.000 euros). «Ces clés ne peuvent être copiées. Elles sont similaires à celles utilisées dans les prisons», précise le Daily Mail.
La Grande-Bretagne a déjà dépensé plus de 600 millions de livres (767 millions d’euros) pour sécuriser les Jeux et mobilisé près de 13.000 officiers de police.
Ce nouveau revers pour la sécurité des Jeux olympiques pourrait en outre fragiliser davantage l’image de la sûreté des JO. Le fiasco de la société privé G4S incapable de fournir assez de gardiens pour la protection des Jeux olympiques avait déjà fait grand bruit. Par ailleurs, l’intrusion d’une personne extérieure à la délégation indienne lors du défilé de l’équipe olympique durant la cérémonie d’ouverture avait mis en doute l’efficacité du dispositif de sécurité.
Le Figaro