Il veut se battre et prendre le départ des séries le 3 août prochain du 3 000 mètres steeple. Mardi 31 juillet, Nour-Eddine Gezzar, suspendu depuis le 20 juillet pour un contrôle positif à l’EPO lors des championnats de France à Angers en juin dernier, a annoncé faire appel de cette décision.
Il lance une procédure en référé devant le tribunal administratif de Paris pour faire annuler sa suspension prononcée par la Fédération française d’athlétisme (FFA).
“La suspension à titre conservatoire est prononcée jusqu’à la prochaine réunion de la commission de discipline de la FFA qui doit se réunir et statuer seulement le… 28 août,”
peut-on lire dans un communiqué de presse rédigé par Romain Graeffly, l’avocat du coureur.
Ce dernier parle d’“incohérences graves dans le contrôle du 17 juin 2012” lors des championnats de France. “Le 17 juin, à l’issue de sa course, Nour-Eddine Gezzar fournit son urine en deux fois, 35 ml à 18 h 37 et 75 ml à 18 h 50, comme le stipule le procès-verbal de contrôle signé par le médecin préleveur, explique maître Graeffly. Le volume total d’urine prélevée s’élève donc à 35 ml + 75 ml, soit 110 ml. Or, à 19h37, le même médecin sur le même procès-verbal signifie que le total de l’urine prélevée s’élève à 120 ml ! Soit 10 ml de plus ! Le procès-verbal indique lui-même un volume supplémentaire de 10 ml entre 18 h 50 et 19 h 37 ? Que s’est-il passé ? “
Nour-Eddine Gezzar, 32 ans, très surveillé et ciblé notamment par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) depuis sa suspension de deux ans en 2006,
a fait l’objet, entre le 21 avril et 10 juillet 2012 de cinq contrôles successifs, apprend-on dans le communiqué. (…)
Le Monde