C’est parce qu’elle a osé « échanger un regard avec un homme dans la rue » que cette jeune femme a été victime, de retour à la maison, d’un début d’étranglement de la part de son compagnon.
Les faits se sont déroulés à Cannes le 29 juillet dernier. « Ce n’est arrivé qu’une seule fois, je le jure, c’est parce que j’étais jaloux », affirme le prévenu, qui comparaît devant le tribunal correctionnel de Grasse. […]
Le problème, c’est que l’enquête de police a permis de démontrer qu’il ne s’agissait pas d’un acte isolé de la part de cet Algérien vivant régulièrement en France. Mais que la concubine avait déjà fait l’objet de violences. En mars dernier, elle avait ainsi reçu cinq ou six coups sur la tête, des voisins témoignant que la jeune femme portait à l’époque des lunettes de soleil, comme pour cacher des ecchymoses. […]
Pour la procureure de la République, les violences sont avérées. Dans la relation entretenue par le prévenu, elle voit « un concubinage intéressé car c’est pour lui le seul moyen de rester légalement en France ». […] le tribunal le condamne à sept mois ferme, mandat de dépôt à l’audience, et trois ans d’interdiction du territoire national.
(Merci à alma)