Marseille : la lutte contre les discriminations revient au centre du débat politique
Ils ne marchent plus. Assez des belles paroles, des déclarations d’intention. Assez des subventions pour tenter de s’acheter le vote d’une communauté, assez “du Comorien et de l’arabe de service embarqué à la remorque sur une liste électorale“.
Houaria Hadj Chick, élue Front de Gauche dans les 13e-14e arr. et Nassurdine Haidari, adjoint PS à la mairie des 1er-7e arr. prennent leur bâton de pèlerin “pour mettre la lutte contre les discriminations au centre du débat politique“.
La République de l’égalité, c’est maintenant pour ces élus marseillais, qui se disent près pour cela à lever des tabous, à bousculer des pratiques.
Autant dire à se faire des ennemis, “y compris dans notre propre camp politique“. Car, disent-ils, “rien n’a changé en France depuis la marche pour l’égalité et contre le racisme“.
Partie en 1983 de Marseille, (Haidari Nassurdine en était l’un des initiateurs), ce mouvement avait rassemblé 100 000 personnes à Paris. La lutte contre les discriminations, l’avenir des quartiers ont pourtant été les grands absents des dernières campagnes électorales. Et le gouffre se creuse entre les discours et la réalité. (…)
La Provence